La mine Claymore est peut-être l’arme la plus célèbre de sa catégorie. Sa conception s’étale sur des dizaines d’années, fait appel à des connaissances ayant germé dans les laboratoires de l’Allemagne nazie. Sa lente gestation sera partagée entre les canadiens et diverses entreprises américaines mais, depuis les années 1960, elle reste le maître étalon des armes à effet dirigé.

Un soldat pose une mine claymore M18A1, on peut y lire la célèbre inscription "Front Toward Enemy".
Le célèbre « Front toward enemy » de la M18A1 apparaît dans de nombreuses œuvres de fiction et traduit la renommée de cette arme à effet dirigé.
Livre mine claymore
Ce reportage est extrait de l’ouvrage « Claymore & mine antipersonnel à effet dirigé »

À la recherche d’une mine antichar

La seconde guerre mondiale voit l’aboutissement de nombreuses améliorations concernant les chars de combat. Avec leur utilisation de plus en plus répandue, la recherche de moyens de riposte actifs comme passifs est en pleine expansion. On citera ainsi le développement du fameux bazooka américain, du Panzerschreck allemand à l’efficacité variable ou même l’apparition de la Sticky Bomb, cette grenade collante semblant tout droit sortie d’un dessin animé et devant être lancée contre le blindage du véhicule avec des résultats plus que décevants. Les mines quant à elles gagnent en puissance mais pour faire face aux blindés, il faut proposer un souffle conséquent, parfaitement orienté, autorisant la pénétration de la cuirasse d’acier. L’idée d’une mine directionnelle commence alors à germer dans les laboratoires de l’Allemagne Nazie…

La grenade collante anglaise « Sticky Bomb » est symbolique de l’impuissance de l’infanterie à lutter contre les chars. Ce projet se soldera par un échec cuisant et l’objet fut abandonné après moins d’une année d’utilisation.

Hubert Hermann Reinhold Schardin, directeur de l’institut balistique pour l’Académie technique de l’armée de l’air allemande (Luftwaffe) à Berlin-Gatow rend visite en 1942 à József Misnay en Hongrie. Ce dernier travaille également sur les questions balistiques et semble avoir découvert qu’un projectile soufflé par une explosion peut être dirigé en l’absence de canon et se déforme lors de son trajet. Schardin y voit un intérêt certain pour confectionner une arme anti-char et s’entretient avec Misnay afin d’en apprendre davantage sur ses travaux. Il publie à son retour un article décrivant la formation de projectiles perforants suite à une explosion.

L’effet Misnay-Schardin : la clé de voûte de la Claymore

Si les travaux de Misnay semblent n’avoir qu’été mentionnés par Schardin dans son article, la communauté scientifique retiendra pourtant le nom des deux hommes dans l’effet éponyme. Schardin semble avoir adjoint une notion de prédictibilité de la trajectoire des fragments si l’explosif est disposé en nappe. Ainsi, dans l’effet Misznay–Schardin, le souffle de l’explosion s’étend principalement selon les axes perpendiculaires par rapport à la couche de matériau explosif.

Dans l’effet Misznay-Schardin, le souffle de l’explosion est dirigée de façon perpendiculaire à la nappe d’explosif, permettant ainsi de propulser des fragments ou projectiles de façon prédictive. ©Alban Cambe

Les travaux de Schardin et Misznay sont mis à l’arrêt avec la fin de la seconde guerre mondiale, ils laissent derrière eux pourtant cette idée qu’un projectile peut être orienté par une simple explosion sans faire usage d’un canon contrairement aux pièces d’artillerie classiques. Il a été rapporté que Schardin travaillait, à la fin de la guerre, sur une mine directionnelle spécialement conçue pour défendre les tranchées et éviter un enlisement comparable à ce qu’avait connu l’Allemagne durant la Première Guerre Mondiale. Des prototypes fonctionnels de cette grabenmine (mine de tranchée) ont été produits et, à n’en pas douter, la libération les aura fait tomber entre les mains d’ingénieurs Canadiens et Américains…

La naissance de la mine M18 Claymore

Au petit matin du 25 juin 1950 et sous l’appui d’un barrage d’artillerie conséquent, près de 135 000 soldats Nord-Coréens franchissent la frontière de la Corée du Sud marquant le début de la Guerre de Corée. En vue de sécuriser les positions alliées, les Canadiens vont alors tenter de développer une mine directionnelle basée sur l’effet Misznay-Schardin projetant des cubes d’acier de 6,4mm à l’aide d’environ 2 kg d’explosif Comp-B. Cet engin baptisé « Phoenix » se révélera trop lourd pour être déployé et sa portée effective ne dépassant pas 30 mètres, il ne sera jamais produit à grande échelle ni utilisé sur le terrain.

Vague humaine chinoise attaquant une position des Nations Unies lors de la Bataille de la rivière Ch’ongch’on (1950) .

Norman Alexander MacLeod, ingénieur américain d’origine écossaise commence à travailler sur une mine directionnelle au début des années 1950 pour le compte de Explosives Research Corporation. Les auteurs divergent sur ses motivations : a-t-il indépendamment débuté ses recherches pour le compte de sa compagnie ou a-t-il été encouragé dans un tel projet par l’état-major Américain (via la firme Picatinny Arsenal) à partir du projet Phoenix ?

Projet Phoenix VS T48 Claymore

En collaboration avec son équipe, MacLeod produit un premier prototype : une mine transportable pour le Corps des Marines des États-Unis (USMC). D’une dimension d’environ 25 centimètres par 8 centimètres, il renferme près de 300 grammes de C-3. Les projectiles sont des cubes d’acier de 6 millimètres de côté pour une masse de 0,8 grammes chacun. Au nombre de 700, assemblés en une seule couche contre la nappe d’explosif, ils ne sont pas engoncés dans une matrice et ne proposent qu’une qualité aérodynamique médiocre. Baptisé T48 Claymore par l’ingénieur, l’armée les nomme M18 Claymore et les déploie sur le terrain.

La toute première mine Claymore, baptisée M18, se caractérise par un corps en métal et trois jambes pliables.

Ces premières mines à effet dirigé américaines, d’une masse d’environ 1,5 kg sont efficaces jusqu’à une distance de 30 mètres dans le meilleur des cas. En cause, l’aérodynamisme des cubes d’acier est peu satisfaisant au même titre que la pénétration et la dispersion des projectiles mais MacLeod persiste dans l’utilisation de cubes car ils s’assemblent facilement en une nappe frontale, devant l’explosif, et cherche à améliorer l’effet du souffle de l’explosion en confinant les projectiles derrière une matrice. Même si ces premiers exemplaires sont imparfaits, ils représentent un véritable saut technologique dans l’armement.

Les mines Claymore s’enracinent au Vietnam

La M18 Claymore, première du nom, se caractérise par un corps en métal et trois jambes pliantes lui permettant d’être ancrée dans le sol. L’armée américaine acquiert les premiers modèles sortis de la chaîne de fabrication, pas moins de 10 000 engins qui seront baptisés par l’état-major « M18 ». Le manuel de l’armée américaine FM 20-32 « Land mine warfare » d’octobre 1963 présente ces nouvelles armes sous le nom officiel de « M18 Claymore ». Et c’est ainsi que la légende est née…

Les premières Claymore sont imparfaites et présentent un mode de mise à feu rudimentaire. Il s’agit de connecter deux piles destinées aux lampes torches.

Caractéristiques de la mine « M18 Claymore »

  • Pays d’origine : USA
  • Service : 1953 – 1960
  • Couleur : Vert / Marron camo
  • Dimensions (Lxlxh) : 235 x 83 x NC mm
  • Poids : 1,5 kg
  • Calibre : 700 x 6 mm (cubes d’acier)
  • Explosif : 300 g de C-3
  • Portée efficace : 30 mètres
Les premières M18 ont une portée efficace d’environ 30 mètres et une zone de danger de 6 mètres.

Les 10 000 exemplaires de M18 Claymore seront utilisés sur le terrain pour évaluation opérationnelle, à des fins d’entraînement et, dans une moindre mesure pour le combat réel entre 1953 et 1960. La M18 Claymore d’origine se caractérise par la présence de 3 jambes pliables, la localisation des puits pour détonateur sur les côtés de l’engin et sera produite en deux versions : avec ou sans système de visée. Sur le terrain, c’est succès. Les opérateurs disposent désormais d’un moyen simple et efficace de sécuriser les campements. Face à cela, l’armée américaine va exiger quelques améliorations, la gestation d’une nouvelle version, la M18A1 est en cours…

Figure du brevet déposé par MacLeod pour une arme anti-personnel à fragmentation.

Une première amélioration de la mine Claymore : la M18A1

Les premiers prototypes de mine M18 déployés sur le terrain valident l’intérêt d’un engin à effet dirigé. Très vite, l’armée américaine communique son intérêt pour une amélioration du système Claymore.

La M18A1 est toujours surnommée « Claymore » et reste l’arme la plus célèbre de sa catégorie / photo by Spc. Hubert D. Delany III /22nd Mobile Public Affairs Detachment)

En 1954, Picatinny Arsenal (centre de recherche et développement en technologie militaire) lance une campagne RFP (Request for Proposal pouvant être traduit par Demande de Proposition) pour développer une M18 Claymore plus efficace sur le terrain. MacLeod, ayant la réputation d’être un personnage borné et acariâtre, est mis à l’écart, probablement en raison d’un manque de volonté à faire évoluer sa Claymore originelle. De jeunes compagnies d’armement voient le jour un peu partout aux USA, à la faveur d’une importation de cerveaux européens post-seconde guerre mondiale et en raison des nombreux conflits s’annonçant dans le brouillard global qui constitue la guerre froide naissante. Picatinny Arsenal souhaite tirer partie de cette effervescence pour injecter un peu de sang nouveau dans le projet « Claymore ».

Le cahier des charges imposés par l’armée américaine :

  • La mine doit peser moins de 1,6 kg
  • Elle doit disperser suffisamment de fragments pour qu’une cible humaine soit touchée à 50 mètres avec une probabilité de 100 %.
  • L’éventail de dispersion ne doit pas dépasser une ouverture frontale de 60° et une hauteur de 2,4 mètres.
  • Les fragments doivent délivrer une énergie cinétique de 79 joules.
Billes d'acier dans une mine M18A1 Iranienne, copie conforme de la Claymore américaine.
Les billes d’acier dans les munitions à effet dirigé deviennent la norme, hormis à l’Est du rideau de fer. ©Alban Cambe

Aerojet Corporation, basé en Californie, fabriquant de systèmes de propulsion pour les fusées et missiles, répond à cet appel avec un document de 30 pages signés des noms de Don Kennedy et Guy C. Thorner. Ce dernier avait déjà imaginé indépendamment une mine directionnelle au début des années 1950 et possède ainsi une longueur d’avance non négligeable sur la concurrence. L’équipe considère alors qu’ils sont en mesure de fournir une proposition cohérente rapidement et Aerojet décroche un contrat de 375 000 $ pour améliorer le système Claymore. Les deux hommes sont rejoints par John Bledsoe qui dirigera le projet et William Ladd Kincheloe ingénieur en mécanique (spécialisé dans les détonateurs à retardement et les armes multi-projectiles), ils accèdent aux archives de recherche de Picatinny Arsenal ceci incluant de la documentation sur la M18, sur le projet canadien Phoenix mais aussi, semble-t-il sur les travaux de l’allemand Hubert Schardin et la mystérieuse Grabbenmine. L’équipe passe plus d’un an à peaufiner le système Claymore et se dit confrontée à un véritable casse-tête pour devoir faire rentrer 4,5 kg de matériel dans une arme finale ne devant pas dépasser 1,6 kg…

La M18A1 supplante la mine M18 Claymore

Durant l’année 1956, l’équipe parvient à proposer un prototype fonctionnel (appelé T48E1) qui sera commandé à 1000 exemplaires pour des essais sur le terrain, l’armée nomme ceux-ci M18A1 Claymore. Grâce à des remontées régulières des champs de bataille, Aerojet parfait le système de fixation en passant de quatre « jambes » de fil de fer épais à 2 paires de jambes pliantes. Le système de visée est, lui aussi, amélioré. Les premières M18A1 sont équipées d’un pentaprisme (prisme réfléchissant à 5 faces) en matière plastique permettant à l’opérateur de viser en regardant la mine depuis le dessus. Cependant, les vapeurs de C-3 qui s’échappent du coffrage de l’engin sont corrosives et détériorent très vite la surface réfléchissante. Les ingénieurs optent alors pour un simple judas (ou peephole) surmontant l’engin puis s’orientent vers un système de visée en créneau.

Le kit M18A1 comprend une mine, un ensemble de 100 mètres de câble et son détonateur électrique, une poignée de tir électrique surnommée « Clacker » et un outil de test du circuit électrique.

Caractéristiques de la mine M18A1

  • Pays d’origine : USA
  • Service : 1960 – Présent
  • Dimensions (Lxlxh) : 216 x 38 x 124 mm
  • Poids : 1,6 kg
  • Calibre : 700 x 3,2mm billes d’acier
  • Charge : 725 grammes de C-3 initialement puis 680 grammes de C-4
  • Portée maximale : 250 m
  • Portée efficace : 50 m
  • Coût de production : 119$ (en 1993)
Claymore M18A1 explosion
La M18A1 peut être utilisée comme une mine ou comme une arme. Commandée à distance, elle reste dangereuse jusqu’à 250 mètres dans sa zone d’action.

Quelques « légendes » circulent chez les soldats alors que les M18A1 sont distribuées. Elles portent l’inscription qui rendra la Claymore célèbre « FRONT TOWARD ENEMY » (l’avant vers l’ennemi). Certains suggèrent que cette indication a été imposée par l’armée suite à certains accidents de déclenchement dans lesquels des soldats alliés auraient perdu la vie. En réalité, ce ne furent que des colportages incohérents puisque la mine M18A1 a toujours présenté cette caractéristique depuis le stade de développement.

La célèbre inscription « Front Toward Enemy » est inscrite en relief sur la face avant de l’engin.
Évaluation le polycriblage causé par une M18A1 à 50 mètres sur des cibles humanoïdes. 1982 – SSGT Sandi Pellicano

Utilisée depuis 1960, la M18A1 aura servi sur tous les continents et continue d’être utilisée sous une forme relativement peu modifiée depuis la guerre du Vietnam. Certaines innovations mineures passent par le contrôle de la détonation, le système de visée, son contenu en explosif (les premiers modèles embarquent du C-3, les versions modernes utilisent du C-4). Au rang des améliorations significatives, on note l’application d’un film de papier aluminium entre la matrice chargée de billes d’acier et l’explosif : ce simple procédé entraîne une augmentation de la vitesse des projectiles. Une ferrite au niveau du câble électrique empêche le déclenchement inopiné par l’électricité statique, certaines radio-fréquences ou la foudre. En somme, la M18A1 « Claymore » demeure, depuis près de 60 ans, l’arme de référence de sa catégorie.

Les évolutions de la M18A1 : des « Claymore » nouvelle génération.

Au rang des nombreuses améliorations de la M18A1 Claymore, citons une version non létale : la M5-MCCM qui ressemble comme deux gouttes d’eau à sa grande soeur mais projette des billes de caoutchouc pour incapaciter des cibles ennemis. Utilisées dans la gestion des foules, ces engins restent cependant mortels à une distance inférieure à 5 mètres.

Une tendance à la miniaturisation est observée du côté de la société ArmsTech Ltd. qui développe la MM1-Minimore. Une version représentant le tiers du volume de la M18A1. Transportable dans une poche cargo, elle est également livrée inerte, l’explosif devant être ajouté par l’opérateur selon la situation et les disponibilité en matériaux.

La MM1-Minimore est une version miniature de la M18A1 Claymore et peut être chargée en explosif sur le terrain. Cela facilite la manutention des munitions et permet aux opérateurs d’adapter la charge selon les besoins et les disponibilités. ArmsTech Ltd.

Enfin, du côté de FORCIT DEFENCE, ce sont de nouvelles solutions d’entraînement, des engins à effet dirigé non létaux ou des Claymore boostées qui sont proposées. Le DFC-2010 semble désormais s’imposer comme le meilleur candidat à la succession de la M18A1 en raison de son efficacité contre les troupes au sol ou les véhicules blindés légers.

Le DFC-2010 par FORCIT DEFENCE peut être vu comme une version moderne et boostée de la M18A1. FORCIT DEFENCE.

La mine Claymore : copiée partout au monde

Basée sur un principe physique simple, la M18A1 a très vite été copiée de par le monde avec plus ou moins de réussite. En témoignent pas moins de 72 engins à effet dirigé (listés dans l’ouvrage « Claymore et mines antipersonnel à effet dirigé ») retrouvés sur le globe. Une liste exhaustive dépasse le cadre de cet article mais notons une tendance à la démesure chez les Soviétiques avec la MON-200, une volonté de verrouiller le rideau de fer en Allemagne de l’Est avec la SM-70, des fabrications artisanales terrifiantes en Afrique du Sud et en Angola…

La France n’est pas en reste avec la MIAPED, une mine déclenchée par un fil-fin. Alimentée par des piles, reposant un fil d’une extrême fragilité, elle n’est décrite par les opérateurs que comme un jouet peu efficace sur lequel il ne fallait pas vraiment compter. L’impossibilité de la transformer en arme (déclenchement volontaire sur le terrain) l’a fait tomber sous le coup de l’interdiction formulée par la Convention d’Ottawa et la France s’est donc débarrassé de ces drôles d’engins en plastique.

Un livre référence sur les mines Claymore et autres engins à effet dirigé

Ce fut un travail de recherche long, fastidieux mais ô combien passionnant que de plonger dans ce qui s’est avéré être un roman d’espionnage menant à la naissance des M18 Claymore. Amplement illustrés dans les œuvres de fiction, la mine Claymore est peut-être la mine la plus célèbre du monde. Pour autant, rien n’avait été écrit (hormis l’ouvrage de Larry Grupp datant de 1993 « Claymore mines, their history and development » qui traite principalement de la longue gestation de la mine américaine) sur ses évolutions modernes et les quelques 72 copies qui en ont été réalisées de par le monde.

La mine Claymore est amplement représentée dans les œuvres de fiction. Films, séries TV et, ici, jeux-vidéo (image extraite du jeu Metal Gear Solid).

Ce travail m’aura conduit à m’immiscer dans les bases de données de l’US ARMY, à manipuler des engins neutralisés, à rencontrer d’anciens démineurs, des membres du Génie militaire ainsi qu’à côtoyer des fabricants d’armes de nouvelle génération (des personnages forts sympathiques !), bref, des gens ayant travaillé d’un côté et de l’autre du célèbre « FRONT TOWARD ENEMY ».

Pour en découvrir davantage sur l’histoire de la mine M18 Claymore ou de la M18A1 américaine, leurs évolutions et la liste exhaustive des copies nationales, procurez-vous l’ouvrage « Claymore et mines antipersonnel à effet dirigé » (voir le résumé ici).

Détails du livre « Claymore et mines antipersonnel à effet dirigé »

Livre mine claymore
  • Format 17 x 24 cm, 156 pages couleurs
  • Plus de 200 illustrations
  • Plus de 80 modèles différents recensés.
  • 24,99€ format broché, 15,99€ format Ebook – disponible sur Amazon
Découvrez l’histoire et le principe de fonctionnement de la M18 Claymore et de sa version actualisée la M18A1. ©Alban Cambe
Plus de 70 copies nationales et évolutions illustrées au-travers de chapitres dédiés. Découvrez notamment la MIAPED Française. ©Alban Cambe
Les Claymore et leurs évolutions bénéficient enfin d’un ouvrage de référence en exclusivité mondiale. ©Alban Cambe

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Le livre « Claymore et mines antipersonnel à effet dirigé » est l’ouvrage référence de ces engins. 156 pages couleurs, plus de 200 illustrations et 80 copies ou évolutions. ©Alban Cambe



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