Qui dit sortie Bushcraft dit également couteau et, très probablement, sac à dos. Le couteau est un outil incontournable et polyvalent, le sac à dos permet de transporter son barda (kit pour le feu, popotte et bouilloire, hache, scie, guide de reconnaissance, tarp et tant d’autres choses encore…). Pourtant, à l’usage, on se rend compte que ce couple presque indissociable ne fait pas forcément bon ménage.

L’image classique du coureur des bois voudrait que le couteau Bushcraft soit harnaché à la ceinture, du côté de la main forte (à droite pour un droitier). Un autre port est envisageable : le port horizontal pour plus de discrétion. Le point d’ancrage reste cependant la ceinture, le couteau étant de facto localisé autour de la taille que ce soit sur l’abdomen ou au niveau de la hanche.

Porter un couteau autour du cou, c’est l’assurance de l’avoir toujours sous la main et un véritable confort lorsque l’étui est rigide. Photo ©Alban Cambe

La taille est justement le point d’appui principal d’un sac à dos avec sangle abdominale. Contrairement à l’idée reçue très répandue, le poids d’un sac ne doit surtout pas reposer sur les épaules mais sur les hanches. Au-delà de 20 litres généralement, les sacs intègrent des sangles :

  • une sangle abdominale venant se nouer autour de la taille.
  • une sangle pectorale se fermant au niveau du torse.

Un sac équilibré (tenant debout lorsqu’il est posé au sol), malgré un poids important, peut-être porté confortablement si son poids repose bien sur les hanches du porteur. Un sac déséquilibré ou dont le poids repose surtout sur les épaules générera très vite des douleurs dorsales ou aux trapèzes. Lors de l’acquisition, il convient donc d’essayer le sac en nouant comme il se doit les différentes sangles et en vérifiant que le poids tombe bien autour de la taille.

Seulement voilà, vous partez en balade équipé de votre superbe ustensile coupant à la taille et vous chaussez votre sac pour vous rendre compte que ne pouvez pas nouer la sangle abdominale sans créer un point de compression désagréable générant un déséquilibre. Si l’étui du couteau a la bonne idée de tomber de quelques centimètres grâce à une courroie de la taille adéquate, le sac pourra tout de même être porté. Si, en revanche, vous êtes équipé d’un étui en dur (plastique ou kydex) venant se coller à même la ceinture, le mariage étui/sac sera des plus insupportable.

 
Voici un détail des nœuds qui restent extrêmement simples :
 Recouvrir les brins sur une vingtaine de centimètres. Photo ©Alban Cambe
 Avec chaque extrémité, faire un nœud simple autour de la cordelette opposée. Photo ©Alban Cambe
Une fois les deux nœuds simples réalisés, il est aisé d’en ajuster l’écartement et par là même la longueur du collier. Photo ©Alban Cambe
 
Détail de la cordelette terminée. Photo ©Alban Cambe
 
Ce type de réalisation permet également d’emporter son couteau discrètement sous une veste mais si c’est la discrétion que vous cherchez, il faudra choisir un coloris moins criard que le mien !
 
Une dernière note de sécurité enfin : ce n’est jamais vraiment une bonne idée d’avoir une lame tranchante à proximité des carotides. Il faudra prendre grand soin de dégainer le couteau tranchant vers le bas. Attention donc au sens dans lequel vous enclenchez l’étui sur la cordelette !
 
Une mesure de sécurité basique : dégainer le couteau avec prudence, tranchant vers le bas
pour épargner les carotides ! Photo ©Alban Cambe
 


 

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Alban Cambe
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